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Feb 8, 2011

Revue militaire de la Femme

Faites la cour et la guerre
Depuis le fameux slogan hippie, nous avons souvent opposé l’amour et la guerre, mais à bien regarder, se faire la cour, n’est-ce pas se livrer à une « drôle de guerre », avec toujours pour but la conquête d’un nouveau territoire ?
Et comme dans toute guerre, chaque camp a ses propres armes pour remporter la victoire, mais les hommes les plus puissants de tous les temps, de Jules César à Bill Clinton en passant par Samson et Napoléon, sont tombés, non pas sur le champ de bataille mais dans le lit en bataille, vaincus par une ennemie à laquelle ils n’étaient pas préparés.
Forts de ces expériences passées et afin que l’Histoire ne se répète pas, amis-machos, étudions ici les armes de la Femme puisque Sun Tzu nous avait appris à nous connaître et à connaître l’adversaire pour gagner chaque bataille.

Premier principe fondamental : ne jamais sous-estimer la puissance de feu de la flamme -oops- de la Femme. Elle a toujours plus d’une corde à son arc (art ?) et ses atouts sont légion (pas toujours étrangère).
Place à la parade militaire pour passer en revue tout son corps d’armée et commençons par ses yeux.
Félins, roucouleurs ou enjôleurs (enjoliveurs ?), ses yeux constituent le dispositif de renseignements et de détection : radars, sonars, sondes ou satellites, … avec lesquels Elle nous observe, nous épie et nous guette.
Mais attention, l’arme n’est pas passive : un battement de cils, un regard bien appuyé ou deux, trois larmes imperceptibles peuvent transpercer notre cuirasse en un clin d’œil.

La cible repérée, Elle va commencer subrepticement par l’arme diplomatique, domaine privilégié de la bouche, arme blanche (comme ses dents) par excellence.
Méfions-nous de cette moue boudeuse (ah, les lèvres de Brigitte Bardot !), de ce sourire mystérieux à la Joconde, et même de ce petit bout de langue furtif à la commissure des lèvres qui nous met sens dessus, dessous. Et au moment où nous nous attendrons le moins, paroles suaves, mots doux, et même petits baisers, selon la stratégie, viendront nous déclarer délicieusement la guerre.
Mobilisation générale ! Tout le monde sur le pont et Branle-bas de combat !

Ca y est, c’est la guerre. Elle va déployer ses troupes.
Avec un joli décolleté comme éclaireur, avancent majestueusement les chars d’assaut ou les autos blindées (c’est selon). La charge de la cavalerie, lourde ou légère, balaie tout sur son passage et peu de généraux y résistent : battre en retraite ou se rendre, il faut choisir.
Derrière la cavalerie, il y a bien sûr l’infanterie, armée de fond et de formes (souvent fort arrondies). Quelques déhanchements suggestifs et notre armée est acculée.
C’est à ce moment que surgissent les avions de chasse. Ses bras soyeux, terminés par des doigts fins et magiques nous encerclent et nous prennent en tenailles et par la taille.
Se glissent ses jambes, longues et merveilleusement galbées et, du haut de ses hauts talons,  l’artillerie nous pilonne sur les deux flans. Nous ne contrôlons plus rien et c’est la panique générale.
Dans un dernier sursaut, nous investissons son delta du Mékong où elle a établi son quartier général (QG, parfois appelé Point G). Elle contre-attaque et nous porte l’estocade avec l’arme secrète : le sous-marin atomique lance ses torpilles à têtes chercheuses et c’est Hiroshima et Nagasaki en même temps, par vagues successives.

Nous sommes vidés. A bout de munition.
Capitulation sans conditions.
Fin d’une bataille, et parfois d’une guerre. Annexion du territoire.

Yên Hà

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