Paul Verlaine (1844 - 1896)
Chanson d'automne
(Paul Verlaine)
Les sanglots
longs
des violons
de l'automne
blessent mon coeur
d'une langueur
monotone.
Tout suffocant
et blême
quand sonne l'heure
je me souviens
des jours anciens
et je pleure.
Et je m'en vais
au vent mauvais
qui m'emporte
deça, delà,
pareil à la
feuille morte.
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Air de printemps
(Yên Hà)
Les rires
francs des enfants au printemps baignent mon coeur d'une douceur intense. Tout rayonnant, ému quand renait la vie je me rappelle les amis fidèles et je souris. Et je m'éveille au doux soleil qui m'effleure ici et là, pareil à la jolie fleur.
(En avouant humblement ma difficulté à trouver un écho à un si beau poème.)
Mai, 2012
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