Il est dans la
nature qu’un homme et une femme se rencontrent, décident de vivre ensemble et
de faire des enfants, histoire de perpétuer la ronde de la vie. Indéfiniment.
Aujourd’hui, nous parlerons de ces liens qui unissent le couple et des coutumes pour les officialiser, à savoir les rites du mariage au Vietnam.
Aujourd’hui, nous parlerons de ces liens qui unissent le couple et des coutumes pour les officialiser, à savoir les rites du mariage au Vietnam.
1. Les liens conjugaux
1.1 Importance du mariage
Une question que nous serions en droit de nous poser : Y a-t-il une différence entre un couple marié et un couple non marié qui vit ensemble ?
Le mariage est un engagement mutuel, juridiquement et moralement parlant, entre deux personnes et ceci suppose des responsabilités qu’un couple non marié n’a pas forcément.
« Une femme, c’est comme une corde au pied ; un mari, c’est comme un carcan au cou » dit un adage vietnamien.
Et, même si, de nos jours, il est aussi « facile » de se marier que de se séparer, le mariage reste une décision importante à ne pas prendre à la légère.
1.1 Importance du mariage
Une question que nous serions en droit de nous poser : Y a-t-il une différence entre un couple marié et un couple non marié qui vit ensemble ?
Le mariage est un engagement mutuel, juridiquement et moralement parlant, entre deux personnes et ceci suppose des responsabilités qu’un couple non marié n’a pas forcément.
« Une femme, c’est comme une corde au pied ; un mari, c’est comme un carcan au cou » dit un adage vietnamien.
Et, même si, de nos jours, il est aussi « facile » de se marier que de se séparer, le mariage reste une décision importante à ne pas prendre à la légère.
1.2 Liens familiaux
Le rêve de tout un chacun, c’est d’avoir une famille aimante et en harmonie, des conditions de vie suffisantes, des relations aimables avec autrui et de pouvoir progresser. Bouddha appelle cela le bonheur. Parmi les relations avec les autres, les relations mari-femme et leurs normes d’interaction apparaissent comme fondamentales.
Les relations entre parents-enfants ou entre frères-sœurs sont des liens de sang que rien ne pourrait défaire. Par contraste, un homme et une femme complètement étrangers l’un à l’autre qui se rencontrent et décident de vivre ensemble créent des liens d’un autre degré d’importance. Tant il est vrai que nous pouvons vivre avec nos parents et nos frères et sœurs une vingtaine d’années tout au plus alors qu’une vie de couple se compte en soixante d’années (sauf en cas de séparation, évidemment).
Tels sont les liens conjugaux.
Le rêve de tout un chacun, c’est d’avoir une famille aimante et en harmonie, des conditions de vie suffisantes, des relations aimables avec autrui et de pouvoir progresser. Bouddha appelle cela le bonheur. Parmi les relations avec les autres, les relations mari-femme et leurs normes d’interaction apparaissent comme fondamentales.
Les relations entre parents-enfants ou entre frères-sœurs sont des liens de sang que rien ne pourrait défaire. Par contraste, un homme et une femme complètement étrangers l’un à l’autre qui se rencontrent et décident de vivre ensemble créent des liens d’un autre degré d’importance. Tant il est vrai que nous pouvons vivre avec nos parents et nos frères et sœurs une vingtaine d’années tout au plus alors qu’une vie de couple se compte en soixante d’années (sauf en cas de séparation, évidemment).
Tels sont les liens conjugaux.
1.3 Rencontre prédestinée - Dette – Destin – Karma
Peuples essentiellement bouddhistes, les Asiatiques croient que toutes choses sont prédéterminées dans la vie : un événement quelconque, une (non-) réalisation, tout est prédestiné.
(Lire aussi VN-VN / Croyances et valeurs des Vietnamiens
https://phu-tran.blogspot.com/2018/04/vn-vn-croyances-et-valeurs-vietnamiennes.htm )
Une rencontre entre deux personnes est prédestinée.
Mais qu’elles puissent vieillir ensemble ou pas dépend encore s’il y a un lien de « dette » entre eux. Il faut entendre par ce terme, une relation inachevée, un engagement réciproque non résolu, dans les vies antérieures de deux êtres (les bouddhistes croient à la réincarnation), dans quel cas, les protagonistes doivent se retrouver dans une autre vie, le temps de solder les comptes.
Il arrive aussi que, la dette une fois payée, plus rien ne relie les deux époux et ceux-ci se séparent si tel est leur destin. C’est dire qu’aimer sans être aimé ou sans pouvoir être ou rester ensemble, tout cela fait partie de la vie et l’accepter reste la meilleure solution.
Ceci ne signifie pas pour autant que le Bouddhisme prône la passivité ou l’acceptation aveugle de la fatalité. Il en existe un concept fondamental qui est le Karma : tout ce que nous avons fait / allons faire se répercute dans notre vie. C’est l’expression bouddhiste de « On récolte ce que l’on a semé ». Et la vie de couple est un jardin qu’il nous appartient de cultiver chaque jour afin de modifier tant soit peu notre « mauvais » destin.
Peuples essentiellement bouddhistes, les Asiatiques croient que toutes choses sont prédéterminées dans la vie : un événement quelconque, une (non-) réalisation, tout est prédestiné.
(Lire aussi VN-VN / Croyances et valeurs des Vietnamiens
https://phu-tran.blogspot.com/2018/04/vn-vn-croyances-et-valeurs-vietnamiennes.htm )
Une rencontre entre deux personnes est prédestinée.
Mais qu’elles puissent vieillir ensemble ou pas dépend encore s’il y a un lien de « dette » entre eux. Il faut entendre par ce terme, une relation inachevée, un engagement réciproque non résolu, dans les vies antérieures de deux êtres (les bouddhistes croient à la réincarnation), dans quel cas, les protagonistes doivent se retrouver dans une autre vie, le temps de solder les comptes.
Il arrive aussi que, la dette une fois payée, plus rien ne relie les deux époux et ceux-ci se séparent si tel est leur destin. C’est dire qu’aimer sans être aimé ou sans pouvoir être ou rester ensemble, tout cela fait partie de la vie et l’accepter reste la meilleure solution.
Ceci ne signifie pas pour autant que le Bouddhisme prône la passivité ou l’acceptation aveugle de la fatalité. Il en existe un concept fondamental qui est le Karma : tout ce que nous avons fait / allons faire se répercute dans notre vie. C’est l’expression bouddhiste de « On récolte ce que l’on a semé ». Et la vie de couple est un jardin qu’il nous appartient de cultiver chaque jour afin de modifier tant soit peu notre « mauvais » destin.
1.4 Principes de vie dans la relation mari-femme
Pouvoir épouser le personne aimée est une chose, la garder à ses côtés toute la vie en est une autre.
Vivre pour soi n’est déjà pas aisé mais vivre en interrelation avec la même personne tous les jours devient beaucoup plus difficile. Alors, comment harmonieusement vivre en couple pour créer un foyer aimant ?
Ceci relève d’une alchimie bien plus complexe que celle de l’Amour et il n’existe pas de recette-miracle. Nous ne retiendrons que quelques principes fondamentaux :
(- Amour, bien entendu)
- Qui se ressemble s’assemble : Mari et femme doivent partager un minimum de choses (goûts, valeurs sociales et morales,…) ;
- Egalité et Réciprocité : pas de rapport dominant-dominé, surtout pas au 21ème siècle ;
- Compréhension, essentielle dans toute compassion. Bien des couples se séparent à cause de malentendus cumulatifs ;
- Sincérité et confiance réciproques ;
- Tolérance et Générosité ;
- … …
Par-dessus tout, la subtilité résiderait dans la double contrainte : 2=1 et 1=2.
2=1 : Les DEUX personnes sont devenues UN couple (une paire de baguettes dans la comparaison vietnamienne). Nous présentons notre conjoint comme notre moitié, ce qui signifierait que chacun doit « perdre » une moitié de soi-même et « recevoir » une moitié de l’autre. Difficile de ne plus vivre que pour soi et devoir composer avec quelqu’un d’autre, n’est-ce pas ? Le célibat est souvent un choix délibéré comme un refus de ce compromis.
Et quand l’amour-propre (amour de soi) est plus fort que l’amour (amour de l’autre), la vie de couple devient bien problématique, voire impossible.
1=2 : UN couple est tout de même composé de DEUX personnes et chacun doit pouvoir vivre SA vie mais AVEC l’autre.
Telle est la double contrainte que les deux personnes (le couple) doivent jongler avec, au mieux, tous les jours et jusqu’à la fin du voyage.
Mais que l’on se rassure. Avec l'amour et une bonne dose de tolérance mutuelle, la plupart d’entre nous y arrivent, bon gré mal gré, bon an mal an. Il n’y a plus qu’à..., enfin presque.
Pouvoir épouser le personne aimée est une chose, la garder à ses côtés toute la vie en est une autre.
Vivre pour soi n’est déjà pas aisé mais vivre en interrelation avec la même personne tous les jours devient beaucoup plus difficile. Alors, comment harmonieusement vivre en couple pour créer un foyer aimant ?
Ceci relève d’une alchimie bien plus complexe que celle de l’Amour et il n’existe pas de recette-miracle. Nous ne retiendrons que quelques principes fondamentaux :
(- Amour, bien entendu)
- Qui se ressemble s’assemble : Mari et femme doivent partager un minimum de choses (goûts, valeurs sociales et morales,…) ;
- Egalité et Réciprocité : pas de rapport dominant-dominé, surtout pas au 21ème siècle ;
- Compréhension, essentielle dans toute compassion. Bien des couples se séparent à cause de malentendus cumulatifs ;
- Sincérité et confiance réciproques ;
- Tolérance et Générosité ;
- … …
Par-dessus tout, la subtilité résiderait dans la double contrainte : 2=1 et 1=2.
2=1 : Les DEUX personnes sont devenues UN couple (une paire de baguettes dans la comparaison vietnamienne). Nous présentons notre conjoint comme notre moitié, ce qui signifierait que chacun doit « perdre » une moitié de soi-même et « recevoir » une moitié de l’autre. Difficile de ne plus vivre que pour soi et devoir composer avec quelqu’un d’autre, n’est-ce pas ? Le célibat est souvent un choix délibéré comme un refus de ce compromis.
Et quand l’amour-propre (amour de soi) est plus fort que l’amour (amour de l’autre), la vie de couple devient bien problématique, voire impossible.
1=2 : UN couple est tout de même composé de DEUX personnes et chacun doit pouvoir vivre SA vie mais AVEC l’autre.
Telle est la double contrainte que les deux personnes (le couple) doivent jongler avec, au mieux, tous les jours et jusqu’à la fin du voyage.
Mais que l’on se rassure. Avec l'amour et une bonne dose de tolérance mutuelle, la plupart d’entre nous y arrivent, bon gré mal gré, bon an mal an. Il n’y a plus qu’à..., enfin presque.
2. Les rites du mariage vietnamien
Autrefois, le mariage était important pour perpétuer la lignée et les parents avaient leur mot à dire sur le choix du conjoint de leurs enfants mais aujourd’hui, les temps changent, apportant bien des simplifications, autant dans l’esprit que dans les rites du mariage qui étaient parfois complexes.
Aujourd’hui, le protocole de base sera toujours composé du rite « chạm ngõ », du rite « ăn hỏi » et du mariage proprement dit.
Les dates de chaque événement doivent être choisies avec soin en fonction des horoscopes des deux jeunes gens.
Autrefois, le mariage était important pour perpétuer la lignée et les parents avaient leur mot à dire sur le choix du conjoint de leurs enfants mais aujourd’hui, les temps changent, apportant bien des simplifications, autant dans l’esprit que dans les rites du mariage qui étaient parfois complexes.
Aujourd’hui, le protocole de base sera toujours composé du rite « chạm ngõ », du rite « ăn hỏi » et du mariage proprement dit.
Les dates de chaque événement doivent être choisies avec soin en fonction des horoscopes des deux jeunes gens.
2.1 Le « chạm
ngõ » consiste en une première rencontre
entre les deux familles pour initialiser la première étape et permettre aux
deux jeunes gens de se voir et mieux se connaître avant de se décider.
Les offrandes sont, feuilles de bétel et noix d’arec (symbole des liens conjugaux) à la base, du thé, du tabac, des friandises… Les deux familles discutent également des dates et des modalités des rites à venir.
A partir de là, la jeune fille est considérée comme « casée » dans le processus de se marier.
Il faut dire que cette étape est de plus en plus rare de nos jours, les jeunes n’ayant pas (plus) besoin de permission des parents pour se rencontrer.
Les offrandes sont, feuilles de bétel et noix d’arec (symbole des liens conjugaux) à la base, du thé, du tabac, des friandises… Les deux familles discutent également des dates et des modalités des rites à venir.
A partir de là, la jeune fille est considérée comme « casée » dans le processus de se marier.
Il faut dire que cette étape est de plus en plus rare de nos jours, les jeunes n’ayant pas (plus) besoin de permission des parents pour se rencontrer.
2.2 Le « ăn hỏi »
correspond à la demande en mariage (hỏi = demander) par la famille du prétendant chez la
famille de la jeune fille, annonce officielle de l’engagement entre les deux
familles (fiançailles).
Les offrandes, beaucoup plus importantes que dans l’étape précédente, sont disposées dans des cassettes, toujours en nombre impair, les contenus devant être, eux en nombre pair. Ce sont des gâteaux et friandises, fruits confits, thé, vins et spiritueux, … mais aussi du riz gluant, un cochonnet rôti. Ces présents sont là pour exprimer la gratitude de la famille du jeune homme à celle de la jeune fille pour l’avoir élevée, tout comme pour montrer l’amour et le respect pour la future belle-fille. L’acceptation par celle-ci des présents fait d’elle la future mariée.
A cette occasion est également décidée la date et les modalités du mariage.
Après ce jour, la famille de la fiancée annonce l’événement et partage les offrandes avec les proches. La famille du fiancé en fait l’annonce de son côté mais seulement par carte.
Les offrandes, beaucoup plus importantes que dans l’étape précédente, sont disposées dans des cassettes, toujours en nombre impair, les contenus devant être, eux en nombre pair. Ce sont des gâteaux et friandises, fruits confits, thé, vins et spiritueux, … mais aussi du riz gluant, un cochonnet rôti. Ces présents sont là pour exprimer la gratitude de la famille du jeune homme à celle de la jeune fille pour l’avoir élevée, tout comme pour montrer l’amour et le respect pour la future belle-fille. L’acceptation par celle-ci des présents fait d’elle la future mariée.
A cette occasion est également décidée la date et les modalités du mariage.
Après ce jour, la famille de la fiancée annonce l’événement et partage les offrandes avec les proches. La famille du fiancé en fait l’annonce de son côté mais seulement par carte.
2.3 La célébration du mariage
Point culminant de tout le processus, le mariage est l’officialisation de l’engagement mutuel de deux personnes aux yeux de tous les proches et ce jour sacré est considéré comme le plus beau jour de la vie, non sans raison.
Le rituel, plutôt complexe dans le temps, se simplifie aujourd’hui en trois étapes essentielles : la famille du futur époux va chez la famille de la future épouse pour la « quérir », la ramène à sa nouvelle maison, puis c’est la fête.
- « Rước dâu » : A l’heure prévue, le fiancé, accompagné de son père, se présente chez la fiancée dans la « voiture de mariage » et avec le bouquet de fleurs de mariage pour la ramener à la maison (esprit du rite).
Après les présentations d’usage, la famille du fiancé offre à l’autre famille du bétel et de la noix d’arec comme présents et demande la permission pour le fiancé d’aller quérir la fiancée dans sa chambre.
Les deux jeunes gens rendent leurs hommages aux ancêtres. C’est aussi pour la jeune fille, un « au revoir » à sa famille qu’elle va quitter pour rejoindre celle de son futur mari.
Puis le fiancé demande la permission de ramener sa promise chez lui. Chez le fiancé, les ancêtres sont également honorés et dès lors, la jeune fille fait officiellement partie de la famille. Les parents du marié accueillent leur bru et félicitent les jeunes époux.
Point culminant de tout le processus, le mariage est l’officialisation de l’engagement mutuel de deux personnes aux yeux de tous les proches et ce jour sacré est considéré comme le plus beau jour de la vie, non sans raison.
Le rituel, plutôt complexe dans le temps, se simplifie aujourd’hui en trois étapes essentielles : la famille du futur époux va chez la famille de la future épouse pour la « quérir », la ramène à sa nouvelle maison, puis c’est la fête.
- « Rước dâu » : A l’heure prévue, le fiancé, accompagné de son père, se présente chez la fiancée dans la « voiture de mariage » et avec le bouquet de fleurs de mariage pour la ramener à la maison (esprit du rite).
Après les présentations d’usage, la famille du fiancé offre à l’autre famille du bétel et de la noix d’arec comme présents et demande la permission pour le fiancé d’aller quérir la fiancée dans sa chambre.
Les deux jeunes gens rendent leurs hommages aux ancêtres. C’est aussi pour la jeune fille, un « au revoir » à sa famille qu’elle va quitter pour rejoindre celle de son futur mari.
Puis le fiancé demande la permission de ramener sa promise chez lui. Chez le fiancé, les ancêtres sont également honorés et dès lors, la jeune fille fait officiellement partie de la famille. Les parents du marié accueillent leur bru et félicitent les jeunes époux.
- Fête de mariage : Tous les proches et
amis sont invités à célébrer le mariage, avec présentation des deux familles,
discours, musique, … sans oublier le « chào bàn » où les mariés
accompagnés des parents font la tournée des tables pour se faire féliciter et
recevoir cadeaux et enveloppes rouges contenant de l’argent. La fête est
organisée chez les parents du marié ou de la mariée, ou encore au restaurant
selon le nombre d’invités et les moyens des deux familles.
Au niveau vestimentaire, le « ao dai » est considéré comme tenue traditionnelle pour le mariage vietnamien, tout au moins pour la mariée, et dans certaines étapes du mariage. Le marié est plus souvent habillé à l’occidentale.
Au niveau vestimentaire, le « ao dai » est considéré comme tenue traditionnelle pour le mariage vietnamien, tout au moins pour la mariée, et dans certaines étapes du mariage. Le marié est plus souvent habillé à l’occidentale.
- Lễ lại mặt : Un ou deux jours après le mariage,
les jeunes mariés reviennent voir les parents de la mariée, amenant des
offrandes pour l’autel des ancêtres et restent déjeuner (ou dîner). L’usage est
important pour marquer la piété filiale des deux jeunes vis-à-vis des parents,
d’un côté comme de l’autre, et aussi pour montrer les sentiments du marié et de
sa famille vis-à-vis de la belle-famille.
C’est toujours le plus beau jour pour le jeune couple et les modalités de leur mariage doivent être de nature à les rendre heureux.
De toutes façons, au delà des formes, l’essentiel dans un mariage sera toujours construire et préserver un foyer rempli de bonheur et de joie.
Yên Hà, décembre 2018
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